D'après ce rapport, l'exposition prolongée à la pollution atmosphérique a provoqué le décès prématuré de 518700 personnes dans 41 pays en Europe, en 2015. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui de l'année antérieure (1770 décès en moins).
• Le plus grand problème reste toujours l'exposition aux microparticules PM2,5 (particules d'un diamètre de 2,5 micromètres ou moins) dont on estime qu'elle a causé 422.000 décès prématurés en 2015.
Environ 74 % de la population urbaine de l'Union Européenne a été exposée à des concentrations de ces particules supérieures aux limites fixées par l'OMS (10 µg/m3 en moyenne annuelle), qui sont plus strictes que celles de l'UE (25 µg/m3 en moyenne annuelle). .
• Pour le dioxyde d'azote (NO2) la valeur limite annuelle (40 µg/m3) continue d'être largement dépassée dans l'ensemble de l'Europe. L'exposition au NO2 a provoqué 79.000 décès prématurés en 2015.
• Pour l'ozone troposphérique (O3), environ 98 % des citadins ont été exposés à des concentrations supérieures aux limites fixées par l'OMS (100 µg/m3 en moyenne sur 8 heures), qui sont plus strictes que celles de l'UE (120 µg/m3 en moyenne sur 8 heures). L'exposition à l'ozone a provoqué quelques 17.700 décès prématurés dans 41 pays européens en 2015.
Le rapport estime que c'est le transport routier qui constitue l'une des principales sources de pollution atmosphérique en Europe.